Par le passé, les normes locales et régionales servaient à identifier et à classifier les propriétés dangereuses des produits chimiques. Les différentes méthodes d'identification des propriétés des produits chimiques et des dangers y afférents indiqués au moyen d'étiquettes et de fiches de données de sécurité des matériaux portaient à confusion pour le grand public.
Ces incohérences ont pris fin en 2008 pour les produits chimiques purs et en 2015 pour les mélanges et les composants, avec le lancement du Système Général Harmonisé (SGH) décidé lors de la Conférence des Nations Unies à Rio de Janeiro en 1992. Le SGH est un système international de classification et d'étiquetage des matières dangereuses.
Afin de se conformer à ces exigences, les entreprises et les organismes ont dû modifier leur étiquetage. De fait, le nouveau système SGH impose l'apposition de symboles d'avertissement, des pictogrammes, dans un losange rouge. Pour la première fois, l'utilisation d'étiquettes imprimées en deux couleurs était autorisée. Auparavant, les étiquettes étaient imprimées en noir et blanc. Le SGH contrôle également la taille des étiquettes en fonction du volume du conteneur, et les informations apposées sur l'étiquette.
Ces réglementations compliquent le stockage d'étiquettes pré-imprimées avec des nombres variables de losanges rouges de formats différents. De plus, l'obligation d'imprimer régulièrement des étiquettes faites sur mesure en petites quantités peut avoir des répercussions financières sur les entreprises si la gestion de ces activités n'est pas optimisée.